Explociné: Afrique(s)/ Une terre brûlée

L’Afrique évoque beaucoup de choses et pas forcément que des joyeusetés. Colonisation, guerre, famine sont quelques unes de ces fameuses notions qui viennent à l’esprit. Une face sombre du continent qui en fait pour le cinéma l’occasion parfaite de dénoncer, démontrer et parfois de rendre hommage. Ames sensibles s’abstenir… 

Enfer et paradis enchaînés

Si l’Afrique bénéficie d’une place de choix quand il s’agit de parler liberté, grands espaces et nature florissante, elle abrite aussi quelques-unes des pires calamités de ce monde. La guerre, la pauvreté et le racisme, par exemple (et c’est déjà bien assez), sont encore largement au centre des histoires africaines portées au cinéma. 

La liberté originelle de ce jardin d’Eden se transforme alors en déchaînement des pires passions. Les luttes pour le pouvoir, la soif de violence et de sang dépeintes dans de nombreux blockbusters en font un lieu en dehors du temps. 

Souvent inspirés de faits réels, la majeure partie des histoires portées à l’écran le sont bien souvent par des occidentaux. Les conflits tribaux et les traditions depuis longtemps oubliés ou du moins remisés par ces pays dits du Nord constituent alors une preuve dans la théorie de la violence originelle de ces populations. Ce point de vue ne constitue alors qu’une nouvelle pierre à l’édifice d’une vision de l’Afrique, peut être déformée mais surtout largement répandue. 

Le capitalisme et la nature 

Une guerre plus récente se joue également au sein de ce continent africain. Du fait de son statut d’un dernier espace sauvage de la planète, au même titre que la forêt amazonienne, elle figure le terrain de bataille privilégié des fables et paraboles écologistes. Le capitalisme et sa soif de pouvoir détruit alors l’harmonie qui règne sur cette terre (la Terre) armé de son industrie.

Blood Diamond, Edward Zwick, 2006


Invictus, Clint Eastwood, 2009


Le dernier roi d’Ecosse, Kevin McDonald, 2007

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