Lundi/ musique : Montero (Call me by your name), Lil nas X
Le moins qu’on puisse dire c’est que Lil Nas X a fait une entrée fracassante dans l’industrie musicale américaine. Il nous avait régalé avec son tube “Old Town Road”, il choque cette année avec la MV de son Montero. On y voit, en effet, le chanteur twerker sur le Diable avant de lui briser le cou afin de prendre sa couronne. C’est ainsi que Lil Nas X a littéralement cassé internet. La pandémie ayant encore plus libéré les langues (pour le meilleur mais surtout surtout pour le pire), le clip fut accusé de satanisme, d’obscénités et de pleins de gentils commentaires homophobes tout mignons. Ce qui n’a pas empêché le titre de se classer tout en haut des charts.
Mercredi/ Cinéma : Kaamelott: Premier volet, Alexandre Astier
484 : Dix ans après que Lancelot a pris le pouvoir. Il organise une chasse aux sorcières – aidés par des mercenaires saxons – pour retrouver Arthur et ses chevaliers, aujourd’hui, divisés et dispersés. Ce dernier, exilé jusqu’à son ancienne patrie, Rome, pour échapper à la folie de Lancelot se trouve dans la maison abandonnée de sa première femme Aconia. Souffrant sous le joug de Lancelot, le Royaume de Logres résiste et attend le retour de son héros.
Un film que les fans attendaient avec grande impatience depuis le temps que le projet était sur les rails. Alexandre Astier nous livre ainsi un long métrage qui, si on voit clairement qu’il est conçu comme une pièce d’une trilogie, saura être vu par les néophytes mais que les fans de longue date pourront apprécier d’autant plus.
Jeudi/ Série: Star Wars Visions, Lucasfilms
Star Wars: Visions, ça se résume en un concept, très simple : une galaxie très très lointaine vue par des studios d’animations japonais. Il en résulte une série d’anthologie qui, si elle est parfois un peu inégale, apporte un coup de frais sur la franchise. Chaque courts met en avant un thème ou une approche de la saga comme l’écologie, l’opposition avec le côté sombre … Une série à voir pour les fans mais aussi pour tous les amateurs d’animés et de beaux graphismes.
Vendredi/ Littérature: La Tour, Jan Kounen & Omar Ladgham
Bruxelles, 2072. Un chasseur équipé d’une combinaison spatiale traque un sanglier au cœur d’une maison en ruine. Il parvient à le tuer et retrouve un de ses coéquipiers dans ce qui fût jadis une des rues de la ville de Bruxelles. Leurs réserves d’oxygène arrivent bientôt à terme. Ils décident donc de rentrer à la tour. Au même moment, dans un des nombreux étages de la tour, une jeune femme s’entretient avec Newton, l’intelligence artificielle qui gère l’intégralité des systèmes. En effet, les habitants de la tour survivent déjà depuis trente ans en autonomie complète, depuis qu’une bactérie à éradiquer l’humanité dans presque sa totalité. Ils sont quelques milliers disséminés dans les étages. Certains ont connu le monde d’avant la catastrophe, tandis que les plus jeunes sont nés dedans. Ils sont d’ailleurs appelés les « intras ». Newton contrôle la tour et assure la sécurité à l’intérieur, mais à l’extérieur, c’est tout autre.
Une histoire qui nous rappellerait presque l’année 2020 et sa pandémie. Malgré que l’on puisse juger cela plutôt déprimant, l’album aborde cependant des questions tout à fait pertinentes et à le mérite de créer une projection du monde de demain qui paraît presque plausible. A lire après un petit épisode de Blackmirror.
Samedi/ Expérience : Enfin le cinéma !, Arts, images et spectacles en France (1833-1907), Musée d’Orsay
Le cinéma n’est pas né, pouf, comme par magie, vous vous en doutez. L’exposition présente ainsi une vision du lien entre la pratique de la photographie, la peinture et les jouets optiques avant l’avènement du septième art. Une très poétique balade entre recherche picturale, inscription du mouvement et volonté “d’hyper réalisme” voire de réalité “augmentée”.
Le musée présente ainsi des oeuvres de Pierre Bonnard, Auguste Rodin mais aussi les frères Lumières, Alice Guy, Jule Etienne Marey et tant d’autres encore.
A voir jusqu’au 16 janvier 2022.