#ACTU : Le Festival de Cannes en 10 palmes d’or

Le Festival de Cannes, temps fort parmi les temps fort du printemps si il en est, est reporté cette année en raison de la crise sanitaire mondiale. Qu’à cela ne tienne, son délégué général, Thierry Frémaux a d’ores et déjà annoncé une sélection en juin (laquelle sera estampillée du label « Cannes 2020 ») ainsi que des opérations hors les murs et diverses partenariats avec les festivals partenaires.

En attendant de voir comment l’industrie du grand écran se réorganise malgré la crise, on a eu envie de se replonger dans ces films palmés qui ont fait l’histoire du Festival. Voici donc notre petite sélection (non exhaustive):

. La Vie d’Adèle: chapitres 1 & 2, Abdellatif Kechiche (palme d’or 2013)

A 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres, Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

. La Dolce Vita, Federico Fellini (palme d’or 1960)

Marcello Rubini a quitté sa province italienne pour Rome dans le but de devenir écrivain. Mais celui ci est chroniqueur dans un journal à sensations. Il fait donc la tournée des lieux dans lesquels il est susceptible de décrocher quelques scoops afin d’alimenter sa chronique. 

. Blow Up, Michelangelo Antonioni (palme d’or 1967)

Dans un parc de Londres, un jeune photographe surprend ce qu’il croit être un couple d’amoureux. Il découvre sur la  pellicule une main tenant un revolver et un corps allongé dans les buissons… 

. Apocalypse Now, Francis Ford Coppola (palme d’or 1979)

Cloîtré dans une chambre d’hôtel à Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelques peu expéditives.

. Amour, Michael Haneke (palme d’or 2012)

Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. 

. Le Guépard, Luchino Visconti (palme d’or 1963)

En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi, le prince Salina se rend dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, ce dernier marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, symbole de la classe montante. 

. Taxi Driver, Martin Scorsese (palme d’or 1976)

Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres dans le monde de la nuit, la violence quotidienne qu’il croise lui font peu à peu perdre la tête. 

Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres dans le monde de la nuit, la violence quotidienne qu’il croise lui font peu à peu perdre la tête.

. Orfeu Negro, Marcel Camus (palme d’or 1959)

https://www.youtube.com/watch?v=Klio800I6Ys
A la veille du Carnaval de Rio, Eurydice arrive de la campagne pour y retrouver sa cousine Sérafina. Elle fait la rencontre d’Orphée, conducteur de tramway et artiste adulé par le peuple pour ses qualités de danseur et de guitariste.

. Kagemusha, l’ombre du guerrier, Akira Kurosawa (palme d’or 1980)

En 1573, le Japon est le théâtre de guerres incessantes entre clans rivaux dont l’un est mené par Takeda. Tombé au front, celui ci demande que sa mort reste cachée. Un voleur lui ressemblant fait alors office de doublure pour duper leurs ennemis. 

Fun fact : Francis Ford Coppola et Georges Lucas sont tout deux producteurs exécutifs.


. Barton Fink, Ethan & Joel Coen (palme d’or 1991)

En 1941, Barton Fink est un jeune dramaturge timide et effacé, dont la dernière pièce est encensée par la critique à New York. Son agent le pousse à tenter sa chance à Hollywood comme scénariste sous contrat pour un studio, Capitol Pictures. 

Fun fact: Barton Fink rafla presque tous les prix du festival cette année là et c’est à partir de cette date que son administration prit des mesures pour empêcher que cela se reproduise.

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